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Compte rendu de la sortie du samedi 26 avril à la recherche des oiseaux nicheurs de Bernay

Bénéficiant d’une météo favorable, nous étions une vingtaine à participer à cette sortie.

 Après avoir présenté les différents indices (voir figure ci-dessous) permettant aux ornithologues aguerris ou débutants de déterminer la nidification possible, probable ou certaine, nous avons pris le temps d’écouter les chants plus ou moins puissants et mélodiques des mâles cantonnés, c’est-à-dire, présents et défendant leur territoire.

Les différents indices qui permettent d’évaluer la probabilité d’une nidification

Un verdier d’Europe peu inspiré, posté au sommet d’un platane nous a gratifié d’un son grinçant si caractéristique. L’incontournable petit troglodyte mignon au chant tonitruant est quant à lui resté invisible. Heureusement tous les oiseaux ne se sont pas montrés aussi discrets. Ainsi nous avons pu apercevoir des couples de chardonnerets élégants toujours très mobiles et observer dans de bonnes conditions un merle perché sur une antenne de télévision. Bien sûr, dans un tel parc les pigeons ramiers, tourterelles turques, pigeons bisets de ville et choucas des tours sont des incontournables. Plus discrets, l’accenteur mouchet, le pinson des arbres, la mésange charbonnière et le pouillot véloce étaient eux aussi bien présents.

Verdier d’Europe (photo : V. Lesage)

Ce petit concert fut interrompu par le passage de l’épervier d’Europe redoutable prédateur des petits passereaux.

Ce fut l’occasion de présenter et de tester in situ l’application Merlin Bird, outil redoutable qui permet d’identifier les oiseaux chanteurs.

Après cette écoute attentive des oiseaux chanteurs, nous avons poursuivi notre activité à la recherche d’indices de nidifications probables, voire certains. Nous n’avons pu ainsi observer un étourneau et un merle survolant le parc  et transportant de la nourriture dans leur bec, nourriture certainement destinée aux oisillons. Nous avons également remarqué qu’un des nichoirs artificiels était occupé par un couple de mésanges bleues. Autre indice intéressant fut la découverte sous un arbre d’un œuf de pigeon ramier prédaté. Un peu plus loin gisaient les cadavres de jeunes corbeaux freux  âgés de quelques jours seulement attestant la reproduction de l’espèce.

En nous dirigeant vers le parking de la médiathèque, nous avons pu observer au sol un couple de rouge-gorge et dans un ciel dégagé, le vol des martinets noirs arrivés depuis peu en ville. Ils étaient accompagnés de quelques hirondelles de rivage. 

Pour terminer, l’élégante bergeronnette des ruisseaux nous a gratifié de sa présence. Nous avons même eu le loisir d’apprécier les détails de son plumage à travers la longue-vue.

Je remercie Vincent Lesage pour ses photos et tous les participants plus curieux les uns que les autres.